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[Health Tech] Enquête : les idées reçues des Français face à l’obésité et l’urgence d’un accompagnement psychologique

[Health Tech] Enquête : les idées reçues des Français face à l’obésité et l’urgence d’un accompagnement psychologique

Ce vendredi 4 mars, c’est la journée mondiale de l’obésité. En France, 17% des personnes sont obèses et 47% sont en surpoids. Les méthodes traditionnelles (régimes restrictifs) conduisent à des échecs dans 85% des cas : le marché de la lutte contre l’obésité reste donc à conquérir (cf. encadré plus bas).

 

Dans ce contexte, marqué aussi par deux années de crise sanitaire, la startup Fedmind a conçu une solution en ligne d’éducation thérapeutique et de prévention de l’obésité. Pour devenir un poids lourd du secteur, elle exploite son angle mort : l’accompagnement psychologique et la création de communautés d’entraides bienveillantes. En s’attaquant aux véritables causes de la pathologie, la startup compte améliorer la qualité de vie des personnes obèses et réduire ainsi les kilos émotionnels.

 

Dans sa nouvelle enquête (1), elle révèle l’ampleur de la « grossophobie » en montrant à quel point les Français (surtout les hommes) jugent encore trop sévèrement les obèses.

 

 

Le poids de nombreux préjugés sur les obèses

 

L’étude révèle que 2 Français sur 3 pensent à tort que l’obésité est avant tout un problème de volonté (chiffre qui monte à 3 sur 4 chez les hommes).

 

Cette fausse croyance est pourtant à la racine de tous les maux pour les personnes souffrant d’obésité. Elle nourrit à la fois la « grossophobie » dans le regard des autres et la culpabilité des obèses envers eux-mêmes.

 

« L’injonction simpliste c’est : mangez moins et faites du sport ! Pourtant, la science démontre que l’obésité dépend de plus de 110 facteurs (2) ! Hormonaux, psychologiques, environnementaux, sociaux, sociétaux, nutritionnels… » explique Maïwen Janovet la fondatrice de la health tech Fedmind à l’occasion d’une conférence TedX.

 

 

Le marché de l’obésité dans le miroir : alcoolisme, tabagisme, addictions…

 

Pour changer en profondeur le regard sur l’obésité et s’attaquer à ses causes, la jeune entrepreneuse en est convaincue : le parallèle doit être fait entre l’obésité d’une part et l’alcoolisme, le tagagisme et les autres addictions comportementales d’autres part.

 

« En 2022, plus aucun professionnel de santé n’oserait dire à un alcoolique : ‘’mais enfin, ce n’est pas compliqué, il vous suffit d’arrêter de boire !’’ Pourtant, de telles injonctions sont encore faites tous les jours aux obèses sur leurs comportements. Les traitements et l’accompagnement des obèses doit s’inspirer de ce qui fonctionne sur les autres addictions. » défend Maïwen Janovet.

 

Une entrepreneuse infiltrée chez les Alcooliques Anonymes

 

Après être parvenue à perdre plus de 60 kilos (elle en faisait 130 kg), la jeune femme a créé l’association des Obèses Anonymes. Convaincue par l’efficacité de l’approche psychologique, elle s’est infiltrée pendant plusieurs semaines dans les réunions des Alcooliques Anonymes pour en comprendre le protocole et l’appliquer à l’obésité.

 

« Dans ma tête, je remplaçais juste le mot [alcool] par [excès de nourriture] et [alcoolisme] par [obésité] et tout devenait évident ! Lorsque j’ai fini par tout avouer, ils ont été compréhensifs de ma démarche et m’ont même trouvé mincie… enfin, pas de quoi trinquer avec eux non plus ! » confesse la jeune femme.

 

Suite aux premiers succès des groupes de paroles entre obèses, elle a fondé Fedmind, une solution d’accompagnent psychologique pour recréer en ligne et enrichir l’approche de l’association des Obèses Anonymes.

 

 

Des communautés en ligne bienveillantes, refuges face à la « grossophobie »

 

Le besoin d’accompagnement psychologique et d’échanges avec une communauté bienveillante est d’autant plus fort que les jugements venus de l’extérieur sont brutaux (souvent par méconnaissance de la pathologie). L’enquête révèle en effet l’ampleur de la « grossophobie » dans la société française.

 

1 Français sur 5 pense que la grossophobie peut contribuer à faire perdre du poids aux obèses (car cela les motiverait à ne plus la subir !). Ce chiffre monte à 44% chez les hommes.

 

Plus d’1 Français sur 3 estiment que donner une visibilité plus juste aux personnes en surpoids (dans les médias, la publicité, les séries, le cinéma…), c’est aggraver l’obésité en la banalisant (1 sur 4 chez les hommes).

 

 

Technique de « grosse hacking » (growth hacking) : le film aux 7 millions de vues

 

Produit par la startup Fedmind, le film « Grosse » est un moyen métrage poignant qui raconte les souffrances d’une jeune femme obèse depuis son enfance. La vidéo continue sa viralité et cumule désormais 7 millions de vue. Disponible gratuitement sur youtube, elle fait partie des actions de sensibilisation de la startup contre la grossophobie.

 

 

 

Contacts presse :

 

Maïwen Janovet

Présidente de l’association Obèses Anonymes

Reconnue patiente experte de l’obésité

Fondatrice de Fedmind

E-mail : maiwen.janovet@fedmind.com

Tél : 06 95 02 20 77

 

Mais aussi tous les membres du conseil scientifique de FedMind : https://www.fedmind.com/qui-sommes-nous#conseilscientifique

 

 

A propos de Fedmind et du marché de l’obésité

 

Le marché de la thérapie numérique pèsera 32 milliards de CA d’ici 2026 (contre 2 milliards aujourd’hui). Appliquée avec succès dans certaines maladies chroniques (ex : diabète), elle ouvre des perspectives enthousiasmantes pour la lutte contre l’obésité. Fedmind va d’ailleurs engager une étude clinique auprès d’environ 300 patients pour faire valider ses résultats prometteurs. Reconnue entreprise sociale et solidaire, elle a noué de nombreux partenariats avec des associations d’obèses, des hôpitaux, des centres spécialisés de l’obésité et des laboratoires de recherche. 15 professionnels de santé impliqués et bénévoles constituent également son conseil scientifique.

 

 

 

Notes :

 

(1) Étude menée entre le 24 et le 25 février auprès de 1002 individus âgés de 18 ans et plus, extraits du panel de Yougov Direct. Résultats redressés afin d’être représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon les critères socio-démographiques (sexe, âge, PCS individu, catégorie d’agglomération, région d’habitation du foyer).

 

 

(2) L’étude britannique a modélisé et mis en évidence plus de 110 facteurs favorisant l’obésité à l’échelle de l’individu et des sociétés :

https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/295153/07-1177-obesity-system-atlas.pdf

L’aperçu du schéma ci-dessous (cf page 12 du lien ci-dessus pour en voir les détails) permet de prendre conscience des innombrables facteurs ainsi que de leurs interactions :

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